Depuis le 1er janvier, avez-​vous gagné du pouvoir d’achat immobilier ? À Nice, la réponse est plutôt mitigée, notamment pour les maisons.

On le sait, Nice occupe une place parti­cu­lière sur le marché de l’immo­bilier. La capitale maralpine a ainsi tendance à ne pas suivre la même dynamique que le reste du pays et reste la deuxième ville française la plus chère, juste derrière Paris. 

Néanmoins, il existe quelques motifs d’espoir pour les ménages envisa­geant d’acheter prochai­nement un bien. Avec la baisse des taux de crédit (-3,95% en avril), les poten­tiels acqué­reurs ont logiquement plus de pouvoir d’achat désormais. Mais si emprunter est moins coûteux, cela ne se traduit pas forcément de la même façon dans toute la France. 

Afin d’observer les dynamiques sur l’ensemble du terri­toire, le spécia­liste Meilleurs Agents a procédé à une étude, partagée par Capital, calculant le nombre de mètres carrés acces­sibles pour un foyer. Il s’est concentré sur deux périodes, janvier et avril 2024, ce qui permet de comparer l’évo­lution sur ces trois mois. Précisons que cette enquête se base sur une mensualité de 1.000 euros attribuée au rembour­sement du crédit sur 20 ans. Cela comprend aussi les frais annexes. 

Perte de pouvoir d’achat pour les maisons

Arrêtons-​nous tout d’abord sur le cas des maisons. À Nice, le prix recensé au mètre carré au 1er avril est de 5.896 euros, contre 5.684 euros au 1er janvier. On assiste donc à une baisse du pouvoir d’achat (-2%), puisque ce dernier passe de 29 à 28 mètres carrés. 

Une situation également observée dans d’autres grandes cités telles que Marseille (-2%), Montpellier (-3%), Bordeaux (-2%). Même si la majorité s’en sort beaucoup mieux : Strasbourg (+10%), Rennes (+7%), Lille (5%), Toulouse (+4%), Nantes (2%) et Lyon (+1%).

Légère progression pour les appartements

Vous vous intéressez davantage à l’acqui­sition d’un appar­tement ? Alors, sachez que la courbe stagne sur la Baie des Anges. On note même plutôt une hausse des montants, avec un mètre carré ayant progressé de 90 euros entre janvier et avril, de 5.007 à 5.097 euros. 

Paradoxalement, le pouvoir d’achat des Niçois pour un habitat collectif a légèrement augmenté, passant de 32 à 33 mètres carrés (0%). À titre de compa­raison, Bordeaux (+5%), Strasbourg (+4%), Lyon (+3%), Nantes (+3%), Toulouse (+3%), Lille (+3%), Rennes (+2%) et Marseille (+2%) ont toutes une trajec­toire positive pour les ménages voulant accéder à la propriété.

Concrètement, avec une mensualité de 1.000 euros, vous pouvez espérer obtenir ce studio de 32 mètres carrés proposé à 160.000 euros par Se Loger.com dans le quartier Grosso. On trouve un autre bien de 31 mètres carrés à Riquier pour 170.00 euros avec des condi­tions finan­cières similaires. 

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