Selon le baromètre du spécialiste Savills, la Côte d’Azur est l’un des marchés les plus prolifiques concernant les résidences secondaires. Nice en particulier tire son épingle du jeu.
Société britannique consacrée aux services immobiliers, Savills a dévoilé son étude portant sur le marché des biens secondaires. Prenant en compte 60 secteurs de premier choix à travers le monde, l’entreprise a voulu connaître les meilleures régions et villes où acquérir une maison pour les vacances.
Cinq critères ont été pris en compte pour cela : la qualité du marché immobilier, la connectivité, le cadre de vie, le rayonnement international et l’accueil. Il faut ajouter que la Côte d’Azur est en concurrence avec des coins comme Monaco, la Toscane, Costa Brava, Majorque, Val d’Isère ou encore Ibiza.
La Côte d’Azur est particulièrement attractive
Le baromètre classe le territoire azuréen tout en haut de ce classement, juste devant la Principauté monégasque. Avec un score d’indice supérieur à 60, elle devance très largement sa voisine du Rocher (52). Son meilleur atout, une qualité de vie au-dessus de la moyenne, notamment grâce aux sublimes paysages et à la proximité de la mer.
Mais notre littoral est divisé en plusieurs secteurs, et chaque localité a ses propres spécificités, comme l’explique le spécialiste. Ainsi, la Côte d’Azur est majoritairement portée par Nice (45 points), avec un duo Saint-Tropez – Saint-Jean-Cap-Ferrat non loin derrière (41). Notons aussi que Cannes arrive sur la quatrième marche (37).
Comment la Baie des Anges attire-t-elle les acheteurs ? Parmi les aspects attrayants de la capitale maralpine, il y a forcément la qualité de vie, mais aussi sa popularité dans le monde entier.
Notre commune s’appuie également sur un réseau de transports publics, ceux de Lignes d’Azur, performants, et reliant plusieurs grandes destinations planétaires grâce à son aéroport. On rappelle qu’il est possible d’aller aux États-Unis, mais aussi au Canada, dans les principales cités d’Europe ou encore au Moyen-Orient depuis la plateforme.
Des prix élevés, mais qui ne refroidissent pas
En revanche, et comme on pouvait s’y attendre, elle ne brille pas particulièrement pour ce qui est des tarifs de la pierre. Nice n’affiche pas la fourchette de prix la plus haute, Saint-Jean-Cap-Ferrat monte jusqu’à 45.000 euros le mètre carré, mais elle se trouve tout de même en milieu de tableau, oscillant entre 10.000 à 16.000 euros.
Des montants mesurés qui intéressent forcément de futurs propriétaires venus du monde entier. Et même si les prix sont élevés sur le sol azuréen, cela ne refroidit pas les investisseurs qui y ont dépensé 2,1 milliards d’euros dans l’immobilier en 2023 ! Un nombre de transactions presque équivalent au niveau d’avant la pandémie.
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