Provence- Alpes- Côte d’Azur : l’assurance habitation en hausse, à Nice plus qu’ailleurs

Les Français doivent se préparer à une progression impor­tante du coût de l’assurance habitation. Les Niçois sont parti­cu­liè­rement concernés…

Voici une dépense qui devrait peser de plus en plus sur le budget des ménages. Dès 2025, et pour les années à venir, il faut s’attendre à une majoration non négli­geable de l’assurance habitation. Vous savez, ce contrat qui vous permet d’être couvert en cas de dommages comme un incendie, un dégât des eaux ou encore un cambriolage.

Obligatoire, cette assurance va vous coûter de plus en plus cher, ainsi que l’explique BFM Nice Côte d’Azur en révélant une étude de Leocare. Aucune ville française ne sera épargnée, et ce phénomène ne devrait pas ralentir dans un avenir proche.

Les appartements plus impactés

Mais si tout le pays est concerné par cette augmen­tation, il faut souligner que Nice et les Alpes-​Maritimes vont parti­cu­liè­rement la ressentir. Dans la capitale maralpine, nous devrons payer en moyenne 12% de plus pour les appar­te­ments par rapport à l’année passée. Il s’agit de la plus forte progression devant Toulouse et Bordeaux (11%), mais aussi Lille et Rennes (10%).

Et si les résidents de logements collectifs vont subir une véritable flambée des tarifs, ceux vivant dans une maison seront à peine mieux lotis. On prévoit une hausse de 9,5% en un an, le cinquième total le plus élevé de l’Hexagone. Seuls les habitants de Marseille (11,5%), Strasbourg (10,5%), Lille et Paris (10%) voient les montants croître de manière plus importante.

Cette dynamique suit une courbe déjà percep­tible depuis plusieurs années. En trois ans, l’assurance a grimpé de 23% pour les appar­te­ments et de 21,5% pour les biens indivi­duels à Nice. 

Nice parmi les villes les plus chères

Plus préci­sément, les résidents niçois doivent s’acquitter en moyenne de 26 euros par mois lorsqu’ils logent dans un immeuble, plus que de la majorité des autres grandes cités françaises. À titre d’exemple, les Marseillais dépensent 25 euros, Les Parisiens et Montpelliérains 24 euros, tandis que les Rennais s’en sortent pour 16 euros.

Et pour les maisons, la donne est sensi­blement la même. Avec une mensualité moyenne de 55 euros, la Baie des Anges reste moins onéreuse que Paris (58 euros) et Marseille (57 euros), mais autant que Montpellier et bien plus que Rennes, toujours plus acces­sible que ses consœurs (35 euros).

Les catastrophes naturelles, principales raisons de cette hausse

Comment expliquer une telle explosion des prix ? Et surtout aussi généra­lisée ? Tout simplement à cause du dérèglement climatique. 

En effet, la multi­pli­cation et la puissance des catas­trophes naturelles, à l’image des dernières tempêtes chez nous, a un impact majeur sur le tarif du contrat.

Les autres facteurs pris en consi­dé­ration sont l’âge, ainsi que la dégra­dation du parc immobilier, le coût des travaux et l’inflation des matières premières, sans oublier les cambrio­lages. Or, on a recensé une accélé­ration de ces méfaits à Nice récemment. 

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