Présidentielle américaine. Qui peut empêcher le retour de Donald Trump

Que ce soit dans le monde des affaires, des médias ou dans la sphère politique, Donald Trump ne cesse de renaître. Véritable phénix, l’ancien magnat de l’immobilier se maintient au premier plan et domine la mêlée républicaine alors que s’approche le premier débat des primaires.

En dépit de ses dérapages verbaux et de ses diatribes sur son réseau TruthSocial, l’ancien occupant de la Maison blanche conserve la même aura auprès d’un électorat conservateur pourtant très à cheval sur la morale et le respect des valeurs.

Autre paradoxe, Trump est toujours présenté en sauveur de l’Amérique profonde et des citoyens les plus fragiles, alors même qu’il réside dans la somptueuse propriété de Mar-a-Lago et qu’il répète à l’envi la profondeur de son compte en banque.

Grâce à cette posture, le 45e président des États-Unis se permet de dicter les règles au sein du parti républicain, et même de refuser de participer aux débats des primaires. Il est vrai qu’avec une avance de 40 points dans les sondages sur son principal rival, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, Donald Trump est plutôt serein.

Outre DeSantis – la cible préférée de ses attaques sur les réseaux sociaux -, aucun autre candidat à la primaire républicaine ne semble en mesure de l’arrêter.

L’homme d’affaires Vivek Ramaswamy affiche un net déficit de notoriété, tandis que Ron DeSantis, l’ancien vice-président Mike Pence, l’ancienne ambassadrice aux Nations Unies Nikki Haley, le sénateur Tim Scott, le gouverneur de l’Arkansas Asa Hutchinson, l’ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum, sont d’anciens proches du magnat de l’immobilier, à des degrés différents, et lui sont redevables.

Trump ne manque d’ailleurs pas de souligner ce qu’ils lui doivent et multiplie les attaques personnelles – parfois déplacées – pour asseoir sa domination. Et même si de plus en plus de républicains modérés tournent le dos à l’ancien président, ce dernier parie sur l’unité des électeurs une fois la primaire terminée, pour faire le plein de voix face à Joe Biden.

Biden peine à convaincre

Son adversaire démocrate ne semble pourtant pas inquiet. L’actuel locataire de la Maison blanche possède, selon les sondages, une avance confortable à quatorze mois de l’élection présidentielle. Les instituts libéraux lui accordent douze points d’avance sur son prédécesseur, tandis que les organismes conservateurs les placent au coude à coude avec 44 % d’intentions de vote. La réalité se trouve certainement du côté des bookmakers, avec actuellement près de 35 % pour Biden et 27 % pour Trump.

Par ailleurs, les présidents sortants ont généralement la faveur des électeurs et Biden peut en outre compter sur un découpage électoral favorable aux démocrates.

En outre, l’économie américaine est florissante. Le niveau de chômage des États-Unis est encore plus bas que lorsque Trump avait annoncé sa candidature à la réélection en 2019. Il se trouve même au plus bas depuis 1969. Quant aux critiques sur le niveau élevé de l’inflation, elles se tarissent face aux résultats économiques.

Avec 12,6 millions de nouveaux emplois créés depuis son arrivée au pouvoir, un grand nombre de nouveaux emplois qui ne nécessitent pas de diplôme universitaire, des investissements dans la modernisation des routes, des ponts et d’autres infrastructures du pays, la protection de la sécurité sociale et de l’assurance-maladie, ainsi que la reconstruction des alliances américaines, en particulier la coalition soutenant l’Ukraine dans sa guerre avec la Russie, le bilan de Joe Biden est positif.

Mais beaucoup de choses peuvent se produire en l’espace d’un an. À commencer par le boulet que représentent les frasques de son fils Hunter. Pour l’heure, le président des États-Unis fait le dos rond, mais la justice s’intéresse de plus en plus près aux dossiers de son fils cadet. De quoi éclabousser Joe Biden au moment où la campagne présidentielle battra son plein, d’autant qu’il n’affiche qu’une faible cote de popularité, puisque seulement 4 Américains sur 10 se disent satisfaits de son action.

Quant aux performances économiques, elles restent fragiles. Une enquête menée par Bloomberg auprès des économistes avant l’été a révélé que la probabilité qu’une récession américaine se produise au cours des 12 prochains mois est de 65 %. De quoi changer totalement la dynamique électorale et donner un coup de pouce à Donald Trump.

Pas de grâce en Géorgie

Reste l’incertitude sur la présence de ce dernier sur la scène politique, compte tenu du poids judiciaire qui pèse sur sa candidature. L’ancien président prévoit d’ailleurs de se rendre jeudi à Atlanta dans le cadre de son inculpation en Géorgie pour avoir cherché à annuler sa défaite aux élections de 2020 dans l’État.

« Je me rendrai à Atlanta, en Géorgie, jeudi pour être ARRÊTÉ », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social, décrivant l’acte d’accusation comme une tentative politique d’empêcher sa réélection.

S’il cherche à mobiliser et à chauffer ses troupes à blanc comme il l’avait fait avant l’assaut du Capitole, c’est parce qu’il sait que cette quatrième inculpation pourrait être fatale à sa candidature. En effet, ses frais de justice plombent sa campagne et Trump va devoir s’acquitter d’une caution de 200 000 dollars. À ceci s’ajoute l’ordre de ne plus envoyer de messages menaçants sur les réseaux sociaux jusqu’à la tenue de son procès, selon un accord signé par ses avocats de Trump avec le procureur du district de Fulton Country.

Désormais, le nombre total d’accusations criminelles contre Trump se monte à 91. En Géorgie, contrairement à l’affaire à laquelle il est confronté à New York, l’ancien président est passible d’une peine de prison. Et contrairement au verdict de diffamation civile dans le dossier d’agression sexuelle, Trump ne peut s’en sortir par un accord financier.

Le cas de la Géorgie constitue donc un casse-tête pour le magnat de l’immobilier puisqu’il dépasse la portée des grâces fédérales. Une condamnation définitive à une peine de prison en vertu de la loi RICO – utilisée contre les chefs de la mafia – serait un arrêt de mort politique, puisqu’elle échapperait au pouvoir de grâce même en cas de réélection de Donald Trump.

Si le camp républicain ne semble pas prêt à tourner la page du 45e président (il bénéficie encore de 57 % d’opinions favorables au sein du parti), le rempart Biden, mais surtout la justice, pourraient sonner le glas de son retour.

Mais Donald Trump est un phénix…

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