De nombreuses villes européennes ont déjà pris des mesures pour tenter de limiter l’influence d’Airbnb sur le marché de la location. Marseille devrait largement serrer la vis à son tour.
Marseille bientôt dans les pas de Barcelone ? La ville espagnole compte se délester de la présence des plateformes dédiées à la location saisonnière, dont Airbnb. Sera-t-elle bientôt imitée par la cité phocéenne ?
C’est en tous les cas la volonté de son maire, Benoît Payan (gauche), qui souhaite surtout se concentrer sur les résidences secondaires.
Dans une interview accordée à La Marseillaise, l’élu a annoncé vouloir instaurer « la réglementation la plus stricte et la plus forte de France » à propos des baux de courte durée. Pour cela, il entend interdire aux propriétaires de placer leur bien secondaire qui « devrait servir à de la location normale, pour que tout le monde puisse se loger« , sur les sites tels qu’Airbnb.
Seule exception autorisée, acheter un autre bien à louer
Une exception toutefois à cette mesure. Les logeurs « ne pourront le faire qu’à une condition : racheter une habitation et la mettre en location logue durée« , précise l’édile. Une idée à laquelle la municipalité niçoise pense également, comme nous l’expliquait le premier adjoint Anthony Borré en septembre.
Il faut dire que 75% des propriétaires présents sur la plateforme américaine ne sont pas Marseillais, et que la commune recense environ 12.000 résidences disponibles pour une courte période.
C’est peu ou prou les mêmes chiffres qu’à Nice, où 13.692 annonces étaient répertoriées en 2022. À Marseille, ces adresses sont particulièrement concentrées dans certains secteurs, de quoi agacer les habitants, qui remarquent une dégradation de la vie de quartier et une hausse des loyers.
Plusieurs milliers d’annonces supprimées
Benoît Payan a par ailleurs ajouté qu’il avait écrit à Airbnb afin de faire supprimer « plusieurs milliers de publications ».
Quant à la société basée aux États-Unis, citée par BFMTV, elle confie « accueillir favorablement les réglementations locales qui permettent aux villes d’assurer un juste équilibre entre l’offre d’hébergement à l’année et le développement du tourisme. »
Ces derniers mois, voire années, plusieurs localités de l’Hexagone, pas seulement sur le littoral azuréen, ont choisi d’agir face à l’influence grandissante des plateformes de location saisonnière. Les exemples sont nombreux, entre Lyon, Saint-Malo, Bordeaux ou encore Grenoble.
Il en va de même à l’étranger, à Londres, Amsterdam, Vienne, Munich et Berlin, où des limitations des nuitées sont imposées. De son côté, Airbnb, sentant le vent tourner, tente de changer son fusil d’épaule en allant progressivement s’intéresser au marché des séjours d’un mois et plus.
L’objectif de nice-nord-immobilier.fr est de trier sur le web des posts autour de Pro Immo Contact, vente et location à Nice Nord, Gairault et environs (archive.org) puis les diffuser en tâchant de répondre au mieux aux questions du public. Cet article parlant du sujet « Pro Immo Contact, vente et location à Nice Nord, Gairault et environs (archive.org) » fut sélectionné en ligne par les rédacteurs de nice-nord-immobilier.fr. Cette chronique est reproduite du mieux possible. Pour toute remarque sur ce texte concernant le sujet « Pro Immo Contact, vente et location à Nice Nord, Gairault et environs (archive.org) », merci de contacter les coordonnées indiquées sur notre site internet. Consultez notre site internet nice-nord-immobilier.fr et nos réseaux sociaux afin d’être renseigné des nouvelles parutions.