PARTENAIRE D’ICI
En cette première semaine de l’année, Nice-Presse s’intéresse aux attraits et aux défauts de la capitale maralpine avec un dossier dédié : « Faut-il s’installer à Nice ? »
Chez nous, les tarifs de la pierre ont flambé depuis un bon moment. Plus qu’ailleurs en France, car aucune grande ville de l’Hexagone, sauf Paris, ne propose de tels prix.
C’est le cas pour le neuf, comme nous l’évoquions dans cet article daté du mois de novembre. La capitale maralpine, si elle n’a pas connu de progression à ce sujet, est tout de même reconnue pour ses montants onéreux (6.474 euros le mètre carré en moyenne au troisième trimestre 2023).
LA SUITE APRÈS CETTE PUB
Le point positif, comme nous l’écrivions, c’est que contrairement à la majorité des autres cités françaises, la commune azuréenne a vu leur coût se maintenir depuis septembre 2022.
Concernant l’ensemble des biens, anciens et neufs, notre territoire est plus cher que Lyon, Bordeaux ou encore Toulouse. Selon le baromètre « Les Prix Immobiliers » que nous relayions en novembre 2023, acheter un appartement vous coûtera 5.119 euros le mètre carré en moyenne.
Pour les maisons, bien qu’une chute a été constatée (-5,4% sur 12 mois), l’accès à la propriété reste difficilement chez nous, avec 4.715 euros en moyenne le mètre carré.
Les acquéreurs ont perdu du pouvoir d’achat
En décembre 2023, l’Observatoire Guy Hoquet et Meilleurtaux ont calculé combien de surface pouvait s’offrir une personne disposant d’un revenu net de 2.000 euros par mois.
Et les chiffres ne sont pas bons à Nice, puisqu’avec ces conditions, les investisseurs ont perdu 2,1 mètres carrés en un an, ayant accès à une habitation de 30 m². C’est mieux qu’à Antibes (21 mètres carrés), Cannes (17) et Paris (16).
En revanche, c’est inférieur à Lyon (38 mètres carrés), Nantes (46), Marseille (47), Toulouse (49) ou encore Toulon (52) et Lille (53).
Le parcours du combattant pour la location ?
Vous envisagez plutôt une location ? Attendez-vous à un véritable parcours du combattant. Une situation expliquée par un nombre de logements disponibles qui se réduit comme peau de chagrin, mais aussi car il est de plus en plus difficile pour les ménages d’acquérir un bien (et donc de quitter leur location).
Une étude de la Fnaim, la Fédération nationale de l’immobilier sortie en novembre dernier, nous permet de savoir que dans le domaine des loyers, nous sommes la deuxième commune la plus onéreuse du pays, là encore derrière Paris.
La somme à verser au bailleur est de 16,9 euros par mètre carré, après une majoration de 4,5% en 2023. Il convient tout de même de nuancer quelque peu puisque sur les cinq années précédentes, l’augmentation est de 1,6%, un taux moins marqué que chez les autres localités françaises d’importance.
L’idée de l’encadrement de ces loyers a été abandonnée par la Métropole Nice-Côte d’Azur fin 2023. Mais des groupes de travail, entre la collectivité et les professionnels du secteur, doivent se réunir ces prochaines semaines pour trouver des solutions concrètes.
