En deux ans, Patrick et son épouse Patricia sont devenus des visages familiers de Gréolières. Depuis juin 2022, ils sont les heureux propriétaires de L’Épicerie des Patous, une échoppe accueillante bien connue des habitants de la vallée et des automobilistes qui empruntent la départementale direction le haut pays grassois.
Installé depuis fin 2021 à Coursegoules dans une maison en location, le couple apprend en début d’année que la propriétaire est décédée et que les ayants droit souhaitent vendre. D’ici à fin septembre 2024, pas le choix: ils devront déménager.
Problème: les biens à la location sont réduits à peau de chagrin dans le coin. « On a un bon dossier, des garanties, le problème c’est qu’il n’y a rien. On a cherché non-stop pendant quatre mois. C’était intense, très stressant, angoissant même. On n’en dormait plus la nuit », confie Patrick. Et ce n’est pas faute d’avoir tout tenté.
Clients, amis… Pendant ces longues semaines, en plus d’écumer les maigres annonces, le couple active tous azimuts le bouche-à-oreille. « On a imprimé des pancartes qu’on a installées devant l’épicerie, à la caisse, fait des posts sur les réseaux sociaux. Le comité des fêtes de Gréolières a même mis une affiche dans le village lors du bal du 14-Juillet », retrace l’affable épicier, pourtant pas de nature pessimiste.
« Jusqu’à 22 maisons aux volets fermés le long de la route »
Le long des routes de cet arrière-pays qu’ils aiment tant, Patricia et Patrick voient comme un hic. « Je suis allé faire une manifestation à Peyroules, un village à trente minutes au-dessus de Gréolières, et sur la route principale qui y mène, j’ai compté vingt-deux maisons inoccupées », pointe monsieur. Dans chacune des boîtes aux lettres des bâtisses aux volets fermées, le couple a glissé des flyers tentant de convaincre les propriétaires de leur louer leur résidence secondaire. En vain.
« Certains viennent quinze jours par an, d’autres même pas. On a vu des voisins d’une de ces maisons qui nous ont dit que cela faisait deux ans qu’il n’y avait vu personne. C’est désolant », pointe Patrick, qui plaide pour une loi permettant de mieux réguler les logements vacants.
Il y a quinze jours, le bouche-à-oreille a fini par fonctionner pour les propriétaires de L’Épicerie des Patous. D’ici au 15 septembre, ils emménageront dans une ancienne bergerie réhabilitée aux portes du village d’Andon. Aux termes d’une grosse frayeur.
« Si on ne trouvait rien d’ici fin septembre, on allait vendre le commerce et partir vivre ailleurs », glisse Patrick qui, avec sa compagne, a enfin retrouvé le sommeil.
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