Agent immobilier, notaire, mandataire… A qui s’adresser pour vendre vite un bien

Malgré quelques signes d’amélioration, le marché immobilier tourne toujours au ralenti. Le délai moyen pour trouver un acquéreur dépassait 90 jours, début 2025, selon Century 21. Réussir une vente n’est donc plus si facile. A qui s’adresser pour vendre vite et bien ? Quel accompagnement choisir ? Quels frais prévoir ? Le marché immobilier regorge d’intermédiaires aux profils variés : de l’agence immobilière classique, encadrée par une carte professionnelle, jusqu’au notaire, en passant par les mandataires, les plateformes digitales à frais réduits ou la vente de particulier à particulier. Chacun propose une offre adaptée à un budget, un degré d’implication, ou un besoin de sécurisation juridique. Face à la diversité des services, il devient essentiel de comparer les avantages et les limites de chaque solution. Certaines offrent un accompagnement clé en main, avec estimation du bien, diagnostics, photos professionnelles, visites encadrées, et vérification des capacités financières des acquéreurs. D’autres misent sur la visibilité internet à coût réduit, voire sur l’autonomie totale du vendeur. Les honoraires, variables et négociables, constituent un critère de choix central.

Agence immobilière : un accompagnement complet

Elle est titulaire d’une carte professionnelle délivrée par la préfecture, qui vérifie que l’agent immobilier remplit les conditions requises pour exercer sa profession. Elle estimera votre bien, s’occupe des diagnostics, des photos (parfois grâce à un photographe professionnel), de diffuser l’annonce et de faire visiter. Sans oublier de sonder les capacités réelles d’achat des prétendants acquéreurs. « Seul, un particulier ose rarement interroger le candidat sur son apport personnel, ses capacités d’emprunt ou sa situation professionnelle. L’agent immobilier, lui, y veille » relève Yann Jéhanno, président de Laforêt. Mais toutes les agences ne se valent pas. Le marché immobilier du quartier est souvent dominé par deux ou trois d’entre elles. D’autres sont plus sélectives en ne prenant que des biens qu’elles sont sûres de vendre rapidement. Certaines peuvent avoir tendance à surévaluer ou acceptent le bien, mais refusent d’allouer un budget à la diffusion des annonces.

Le plus. L’agence dispose en général d’une boutique dont vous pouvez pousser la porte pour vous renseigner. C’est l’occasion de voir si le courant passe, de tester l’accueil, de regarder les biens en vitrine (s’ils y restent longtemps, ce n’est pas très bon signe). Même si elles sont souvent affiliées à un réseau national (Laforêt, Century 21, Orpi, etc.), ces agences connaissent en général bien leur quartier.

Le moins. C’est l’intermédiaire le plus onéreux. Les honoraires sont libres et doivent être affichés. Sur la plupart des biens vendus, ils avoisinent 5% en moyenne. Mais pour des biens de faible montant, ils peuvent grimper à 7%-8% ou plus. Heureusement, ils se négocient.

Mandat exclusif : quels sont les avantages ?

Le professionnel auquel vous décidez de confier la vente de votre bien apprécie d’obtenir un mandat exclusif. Ainsi, il sera le seul à pouvoir vendre votre bien, du moins en général pendant trois mois (parfois un mois). L’avantage ? Cela l’incite à investir en temps ou en publicité sur votre logement pour vendre vite, puisqu’il n’a pas à redouter d’être pris de vitesse par un autre. Cela vous donne aussi parfois un argument pour négocier un léger rabais sur la commission. C’est une stratégie intéressante si vous êtes certain d’avoir trouvé le bon agent immobilier. Sinon, vous passerez peut-être pendant ces trois mois à côté d’un autre plus dynamique, ou qui dispose d’un meilleur vivier d’acheteurs potentiels.

Agence digitale : vendre à moindres frais sur internet

Sur Internet, quelques agences proposent encore de s’occuper de votre bien moyennant des frais fixes (3.000€ , 6.000€, 7.000€…), ou variables de 3% à 4%. Mais elles se sont raréfiées: ce modèle « petit prix » n’attire pas de nombreux vendeurs, et souffre de la crise.

Le plus. Malgre leurs petits prix, ces réseaux bon marché vous guident dans les démarches, la présentation de l’annonce, qu’ils diffusent sans suppléments de frais pour votre bien sur différents supports internet.

Le moins. Souvent, personne ne déplacera pour voir votre bien. Or, les logiciels utilisés par ces réseaux pour estimer sa valeur ne sont pas toujours pertinents. Parfois ce sera aussi à vous de faire les photos et même d’assurer les visites des potentiels acquéreurs.

Mandataire immobilier : la flexibilité d’un indépendant affilié

Il ne détient pas la carte professionnelle nécessaire pour être agent immobilier, mais il adhère à un réseau (IAD, MegAgence, Safti etc.), qui possède cette carte et lui donne mandat pour exercer en son nom. A la différence d’une agence, il n’a pas de boutique et travaille en général chez lui, ce qui permet de réduire les frais.

Le plus. « Il s’occupe de A à Z de la vente, comme un agent immobilier. Le réseau ayant des accords avec les sites internet d’immobilier, peut diffuser largement les annonces pour le bien qu’il a à vendre » souligne Christine Di Dio, mandataire IAD à Nice. Le mandataire a aussi la réputation d’être un peu moins cher qu’une agence classique : ses tarifs sont en général compris entre 3,5% et 5% du prix du bien à vendre que le réseau et le mandataire se partagent.
Le moins. Pour certains, l’immobilier est un deuxième métier, un complément de revenus, et ils ne signent en pratique que peu de ventes chaque année. D’autres en ont fait leur activité principale est sont très actifs sur le secteur, ce qui leur permet d’avoir une meilleure connaissance du marché. Pour les repérer regardez, notamment, le nombre d’annonces qu’ils diffusent en leur nom.

Notaire : sécuriser la vente grâce à une expertise juridique

Les négociateurs de l’étude s’occuperont de la vente de A à Z, comme un agent immobilier (mise en relation avec un diagnostiqueur, un éventuel photographe, annonces, visites…). Les honoraires sont libres, et parfois légèrement inférieurs à ceux des agences immobilières.

Le plus. « L’étude notariale apporte ses connaissances juridiques. Dès l’estimation des biens, elle réunit les éléments importants à communiquer en amont à l’acquéreur pour sécuriser la vente. Cela évite de s’apercevoir au moment d’établir l’acte de vente qu’on a oublié d’informer l’acheteur qu’un abri a été construit sans autorisation ou qu’il existe une servitude sur le terrain » souligne Me Priscille Caignault, responsable de l’immobilier au Conseil supérieur du notariat.

Le moins. Seules certaines études notariales disposent d’un service dédié aux transactions immobilières.

Comment identifier un bon professionnel de l’immobilier ?

Quelques indices peuvent vous rassurer. Pour étayer son estimation, il évoque les biens similaires qu’il a pu vendre et les compare aux vôtres. Il vous pose des questions sur les charges de copropriété, la taxe foncière, d’éventuelles servitudes de passage sur le terrain ou procédures en cours dans l’immeuble, afin d’affiner son diagnostic. Vous avez vu qu’il passe de nombreuses annonces, qu’il en a retiré certaines rapidement (il réussit donc à vendre), et qu’il dispose de panneaux « A vendre » dans les rues autour de chez vous. En prime, il est installé tout près, et peut facilement visiter votre bien.

Vente entre particuliers : une solution économique mais exigeante

Ce n’est pas si facile. Vous devez faire mesurer votre bien (loi Carrez) et réaliser les diagnostics obligatoires, puis fixer le prix (les agences immobilières peuvent vous aider, avec l’espoir que vous leur confierez la vente). Vous diffuserez votre petite annonce sur un grand nombre de sites gratuits (Leboncoin, Gensdeconfiance, Se loger, etc.) ou payants, comme PAP (De particulier à particulier). La promesse de vente pourra être signée chez votre notaire. Trop technique ? Certains sites proposent de vous accompagner. PAP, par exemple, met à disposition des conseillers juridiques ou immobiliers, un outil pour estimer votre bien, des partenaires pour les diagnostics et fournit même un panneau « A vendre » à positionner sur le portail ou la fenêtre… Et si vous le souhaitez, un service téléphonique filtre les acheteurs. Le tarif dépend des services souscrits. Pour le pack complet, le forfait est à 790€ € (ou 890€ pour une surface supérieure à 200m2).

Le plus. Vous ferez l’économie des frais d’agence.

Le moins. Répondre aux demandes, et faire visiter les potentiels acquéreurs est chronophage, sans compter les démarches auprès du cadastre et des diagnostiqueurs.

Réseau personnel : vendre sans effort

Et si votre logement intéressait un de vos proches, en quête d’un toit pour lui ou sa famille, ou un de vos collègues de bureau, ou -encore plus classique- un de vos voisins, qui justement, cherche à s’agrandir, ou à loger un de ses enfants ? Parler de votre projet de vente autour de vous suffit parfois à trouver preneur. Rien n’interdit aussi d’évoquer le sujet avec le syndic de l’immeuble, qui a parfois un service de transactions immobilières et une bonne connaissance de la demande dans le quartier, avec le concierge, les commerçants…

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