Le Figaro Nice

Six jours après l’incendie criminel qui a coûté la vie à sept membres d’une même famille d’origine comorienne, quartier des Moulins, à Nice, un troisième suspect a été interpellé et placé en garde à vue, a appris Le Figaro mercredi à la mi-journée auprès du procureur de la République Damien Martinelli, confirmant une information de Nice-Matin. Deux suspects demeurent activement recherchés par la cinquantaine de policiers mobilisés dans le cadre de cette affaire.

Dans la nuit du 17 au 18 juillet, trois hommes avaient mis le feu dans les étages d’un immeuble de la rue de la Santoline, au cœur des Moulins. Un acte criminel d’une rare violence motivé semble-t-il par une guerre de territoire entre narcotrafiquants. Trois enfants de cinq à dix ans et un adolescent de 17 ans avaient péri dans les flammes. Le père de famille de 45 ans, lui, avait perdu la vie après s’être défenestré du 7^e étage dans une tentative désespérée d’échapper aux flammes. En conférence de presse lundi après-midi, Damien Martinelli avait insisté sur le fait que les victimes ne sont «en aucune manière directement ou indirectement mêlées à cette guerre de territoire».

Un temps de recueillement

Une marche blanche devait initialement avoir lieu dans le quartier, mercredi, à 18h. Elle a finalement été annulée. Par voie de communiqué, la ville de Nice a fait savoir qu’un temps de recueillement et d’hommage précédant l’inhumation se tiendrait samedi, au palais Nikaïa, à partir de 14h30. «Un hommage ouvert à tous ceux qui souhaitent se recueillir devant les sept cercueils», a précisé la municipalité.