Après une deuxième manche bien plus disputée en terre rouennaise, Fabrice Lhenry et ses hommes savaient que ce troisième opus n’allait pas être une partie de plaisir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la tendance s’est confirmée avec des Aigles qui reviennent à 2-1 dans cette série.
Dès les premiers instants de cette rencontre, Rouen a le contrôle du palet, et se procure des occasions. Mais une fois de plus, le mur Molder est présent dans les cages niçoises avec 16 arrêts dans ce seul premier tiers-temps. Le match est disputé, avec de l’engagement physique, et une bonne dose d’adrénaline sur chaque duel. Pénalisés, les visiteurs se font surprendre sur un power-play en leur défaveur. Pintaric est trompé sur un rebond, et les Dragons se retrouvent à faire la course derrière (0-1, 9e). Regrettable, puisqu’ils commençaient à dominer de plus en plus. Goncalves et ses coéquipiers manquent de justesse dans le dernier geste, ce qui les empêche de recoller au cours de ces 20 premières minutes.
Trop grosse indiscipline rouennaise
Comme attendu, les Rouennais sont plus tranchants et bien plus pressants au retour des vestiaires. La réaction ne tarde pas. Nice est obligé de subir, est cantonné dans sa zone, ne parvient pas à sortir un seul palet proprement, et doit faire face aux vagues normandes qui se succèdent. Le dernier rempart aiglon fait toujours de la résistance, mais doit finir par logiquement céder sur une déviation de Perret (1-1, 25e). La domination outrageuse des Dragons se poursuit, et la mise est rapidement doublée par Tomasino (2-1, 28e). Le collectif tourne à plein régime en remportant chaque duel, et en gardant la mainmise sur cette deuxième période. Ne marquer que deux buts n’est pas cher payé.
D’autant plus que lors de l’ultime tiers-temps, les Aigles sortent enfin la tête de l’eau et se donnent le droit d’y croire en se créant des opportunités. La partie s’emballe et sent le chaos avec un palet qui va d’une cage à l’autre. Les Normands contrôlent, mais tout peut se passer avec une seule unité d’écart. Ils font preuve d’une grosse indiscipline, et Nice en profite pour égaliser (2-2, 53e). Comme si cela ne suffisait pas, les locaux repassent devant à cinq minutes du terme (2-3, 55’). Lhenry sort Pintaric pour jeter les dernières forces dans la bataille. À 15 secondes du terme, Mallet arrache la prolongation (3-3, 60e). C’est fou. Mais au bout du suspense, Abramov voit triple pour le NHE et Rouen finit par s’incliner (3-4). La faute à une trop grosse indiscipline et un certain manque de justesse. Des détails qu’il faudra corriger dès ce mercredi 13 mars pour la quatrième manche.
À Nice, Nice bat Rouen 4-3 ap (1-0, 0-2, 2-1, 1-0)
Arbitres : MM. Barcelo et Frossard. Spectateurs : 1000.
Buts pour Nice : 9’01 Abramov (ass. Belisle et Sautereau, sup. num), 52’21 Abramov (ass. Kopta et Kalan, sup. num.), 5457 Villain (ass. Sautereau et Reini), 61’43 Abramov (ass. Vitou et Esipov) ; pour Rouen : 25’19 Perret (ass. Chakiachvili), 28’01 Tomasino (ass. Hervé et Cantagallo), 59’44 Mallet (ass. Tomasino et Rech).
Pénalités pour Nice : 10 minutes ; contre Rouen : 14 minutes.
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